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Intégrer une agence ou un collectif

Isopix, PhotoNews, Reuters,... Il existe en Belgique plusieurs agences photographiques avec lesquelles les photojournalistes peuvent collaborer. Rien ne les empêche non plus de travailler avec des agences françaises, comme Mélanie Wenger qui collabore avec Cosmos, ou Quentin Bruno et Virginie Nguyen avec Hans Lucas.

"En agence, au plus je vends au mieux c'est pour moi. Mais après, je suis libre de faire les reportages que je veux, je n'ai aucune contrainte. Si je le souhaite, je peux simplement me contenter d'écouter leurs conseils. Ca ne tient qu'à moi de savoir si je veux être bien rémunéré ou pas en fonction de mon travail. Au plus je produis, au plus j'ai de chances de bénéficier de leur relais, et d'être acheté.

Intégrer une agence, ça ne m'assure pas une stabilité, mais c'est un avancement en plus dans ma carrière, j'ai gravi un nouvel échelon."

Quentin Bruno, photojournaliste belge.

Marie Tihon - Commencer en agence
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Les collectifs de photographes fleurissent depuis le début des années 2000. Collectif Huma, Out of Focus, Caravane, … En Belgique comme en France, le phénomène se développe. N’étant plus satisfaits de ce qu’ils peuvent trouver dans les agences, les photographes cherchent un autre moyen de se réunir, surtout les plus jeunes. Le collectif permet aux photojournalistes de garder une certaine marge de manœuvre, une certaine mainmise sur leur travail, chose qu’ils ne parviennent plus à retrouver dans les structures traditionnelles. Pour donner un ordre d’idée, en France, dès 2003, une soixantaine de collectifs ont demandé un stand au festival « Visa pour l’image ». Un chiffre énorme, qui traduit un malaise profond dans le métier, et une volonté forte de se réunir. 

Pour Quentin Bruno, membre du collectif Kid Lost, se réunir de la sorte permet également de développer plus d'idées.

Certains collectifs se créent uniquement pour mettre en commun des moyens, mais d’autres élaborent une véritable identité et des projets éditoriaux communs. Economiquement, les collectifs permettent aux photojournalistes de bénéficier d’une plus grande visibilité, mais également d’une plus grande part de revenu. En effet, les agences et la presse prélèvent un pourcentage du montant des ventes des photographies, or ici ce n’est pas le cas. La plupart du temps, les photojournalistes perçoivent la totalité du montant occasionné par la vente de leurs clichés.

Développer de nouveaux supports de diffusion, trouver des financement alternatifs, intégrer une agence ou un collectif,... Les alternatives à la presse sont nombreuses pour les jeunes photojournalistes. Pour débuter leur carrière, ils doivent constamment ouvrir les yeux et exploiter les moyens mis à leur disposition. Ils doivent également observer ce qui se fait ailleurs, et ne pas hésiter à demander conseil à ceux qui ont plus d'expérience.

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