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En quête de nouveaux supports de diffusion

Si le Web est considéré comme l'élément déclencheur de la crise de la presse, et par extension de celle du photojournalisme, peut-être est-il également la solution à cette dernière.

Il n'a jamais été aussi simple de publier ses reportages qu'aujourd'hui. Tous les photojournalistes possèdent leur site et y exposent leurs clichés, visibles de partout dans le monde. Certains choisissent d'exploiter les ressources informatiques d'une manière plus poussée, notamment en créant des webdocumentaires.

Aux photos s'allient le son, le texte et la vidéo afin de créer un ensemble cohérent et interactif. Nombreux sont les photojournalistes a avoir rapidement perçu l'intérêt de cette nouvelle forme médiatique. Mais le problème reste toujours le même : le manque de financement. A cela s'ajoute, en Belgique, le manque de connaissance du support. Pourtant, d'après Mélanie Wenger, la volonté d'en créer est bien présente.

Mais le webdocumentaire n'est pas la seule alternative à la presse. Depuis quelques années, les magazines spécialisés émergent. Si le phénomène est particulièrement observable en France, avec des magazines tels que 6 Mois, Epic Stories, Fisheye ou bien d'autres, il commence petit à petit à se développer en Belgique aussi. 

Des "Mooks" tels que 24h01 ou encore Médor laissent de la place aux reportages photographiques dans leurs pages. Et tous les photojournalistes soutiennent ce genre d'initiative, même si elles ne constituent pas à elles seules une solution. 

Johanna de Tessières - Magazines spécialisés
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Au-delà de leur fragilité financière, les magazines spécalisés ne publient que quelques numéros par an (deux pour 24h01, quatre pour Médor), ce qui ne permet de diffuser qu'une infime partie des nombreux reportages proposés par les photojournalistes dans le pays. Néanmoins, les publications dans les "Mooks" sont un bon moyen pour les jeunes de se faire connaître dans le milieu. Mais d'autres possibilités existent encore.

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