Quentin Bruno
Photojournaliste freelance
24 ans
quatre ans d'expérience
bruxelles
C'est à 18 ans que Quentin Bruno s'intéresse à la photographie. D'abord un hobby, cela devient vite une passion. Après avoir suivi des cours du soir pour se perfectionner, il devient photojournaliste freelance pour le journal belge Sudpresse. Un premier pas dans le milieu qui lui permet d'apprendre beaucoup de choses. Mais il est obligé de combiner ça avec d'autres activités pour parvenir à vivre décemment.
Comme beaucoup de jeunes photojournalistes, il décide ensuite de commencer à voyager pour réaliser des reportages qui lui tiennent à cœur. Le tout à ses propres frais.
Aujourd'hui, il enchaîne les reportages. Depuis 2014, Quentin Bruno fait également partie du collectif "Kid Lost", au sein duquel il travaille aux côtés de Clé Hunningan, un écrivain et ami. Le duo réalise de nombreux sujets en lien avec les réfugiés. Leur credo : "Every stranger has a name. Every stranger has a story". Ils prennent le temps d'aller à la rencontre des réfugiés, et de raconter leur histoire au travers de divers reportages. Notamment dans la jungle de Calais. Un reportage qui leur a valu un certain succès, puisqu'ils sont parvenus à l'exposer plusieurs fois.
Quentin Bruno a récemment intégré l'agence française Hans Lucas, ce qui représente un avancement de plus dans sa carrière, mais "sans pour autant assurer une quelconque sécurité", assure-t-il.
Le jeune photojournaliste est optimiste quant à son avenir, et reste persuadé qu'un jour, il pourra vivre pleinement de sa passion.
"S'il faut passer par le système D, par la galère, y aller avec un sac de couchage, une tente, du couchsurfing et un pouce en l'air sur l'autoroute, tant pis. Et en plus ça crée des beaux souvenirs"
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 © Quentin Bruno |  © Quentin Bruno |
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Extraits de "Lost in the jungle", reportage sur la jungle de Calais réalisé par Quentin Bruno et le journaliste Cle Hunningan. Après avoir passé beaucoup de temps dans les camps de réfugiés au Liban, Quentin Bruno a pris la décision de se rendre dans celui de Calais. Avec son collègue et ami, ils y sont allés à plusieurs reprises, parfois une journée, parfois toute une semaine. Ce reportage a été exposé en Belgique, mais aussi en France et en Allemagne.